Le S.C.A. a enregistré une nouvelle victoire, face à un adversaire valeureux sur le pire terrain de la saison.
Entre le froid polaire (il s’est mit à grêler à l’échauffement), le terrain dur comme de la pierre et deux zones de marécage devant chaque but, nous étions prévenus que ce match se gagnerait à la volonté avant tout.
L’entame de match fut délicate, notre adversaire ayant commencé à 10, ce qui confirma nos difficultés face à des adversaires en infériorité numérique.
Le rythme était très lent et nous mettions un bon quart d’heure pour nous trouver et nous installer dans le terrain adverse. Paradoxalement, c’est lorsque notre adversaire était à 11 que nous nous sommes mis en marche. Redoublement sur les cotés, animation offensive avec jeux sur les ailes, même si cela n’allait pas très vite.
Sur un coup franc d’Eric, je volais la tête à gronaldo et trouvait le gardien sur le chemin, mais la flaque à ses pieds le gênait et freinait le ballon. Dans la plus grande tradition de mes récents exploits, j’ajustai un pointard des familles. Mais le froid ayant du tué les pigeons habituels et le vent qui avaient dans les deux dernières années détournés chacune de mes tentatives sur les poteaux, le ballon rentrait à la surprise de tout le monde y compris de votre serviteur.
Cette ouverture du score nous permettait de prendre confiance et de jouer plus haut.
Sur un nouveau débordement de sony, il trouvait eric à l’entrée gauche de la surface. Sa feuille morte étant un classique, le gardien s’étala dans ses buts avec le ballon lui caressant les joues.
Mais Perrin se rebellait et se procurait trois face à face bien négociés par constance qui en fermant son angle, les forçait à louper le cadre.
Notre équipe avait toujours du mal à jouer rapidement, mais sur un nouveau corner d’Eric, Sony trouvait le chemin du but d’une reprise écrasée qui allait mourir dans le petit filet.
Le premier quart d’heure vit le S.C.A. baissé les bras et subir la pression d’un adversaire bénéficiant du vent tourbillonnant pour jeter toutes ses forces en attaque. Notre équipe était coupée en deux et nous ne sortions plus les ballons proprement.
Perrin réduisait ainsi le score sur un contre d’école, en nous prenant à revers à 5 contre 2.
C’est alors que le SCA montra ses ressources, avec le premier but de Zeitoun inscrit sur un nouveau centre de la gauche. La reprise de volée nous permettait de reprendre l’avantage et confiance en nous.
A peine 5 minutes plus tard, un corner déposé sur ma tête par Sony me permettait de chasser définitivement les doutes de mon crâne (volontairement rasé). A noter la remarque de notre goléador quand j’allais le remercier pour la passe plus que décisive : « attention, ne me sautes pas dessus, je vais m’ensabler »…
Il est rassurant que certains ait le sens des priorités dans ce club, alors que d’autres pourrait se laisser bêtement à la joie d’un doublé aussi rare que les cheveux sur le crâne de ben (qui lui ne se rase pas, mais s’épile).
La dernière demie-heure allait confirmer notre domination avec un superbe doublé de PIPO !!! Fidèle à sa légende, il nous fit une démonstration de renard des surfaces, dans tous les bons coups, harcelant la défense, il bénéficia de deux caviars d’Eric et de Sony.
7 à 1, dans le froid, et sur un terrain difficile, le SCA a vaincu !
A noter le travail de la défense et notamment d’un Olivier s’étant sacrifié au poste d’arrière gauche, et dont les jambes devaient être bien lourdes Lundi.
Merci au ballon d’or et à notre vénéré capitaine pour leurs présences à nos cotés dans ces conditions, leurs encouragements font chaud au cœur et même leur chambrages répétés pour des tentatives de frappes éloignées de la doublette « L’OREAL, NOUS VALONS MIEUX QUE TOI » du milieu.
Attention, nous sommes prévenus à chaque match notre adversaire voudra nous faire tomber.
OBJECTIF
MINIMUM : INVAINCU JUSQU'A
