La Coupe et le SCA

Acte 4 scène 4

"Songe, songe, Scaien, à ce Samedi matin cruel
Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle ;
Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des perdants,
Dans la flamme étouffés, sous le fer expirants ;
Peins-toi dans ces horreurs le Sca éperdu :
Voilà comment la victoire adverse vint s'offrir à notre vue ;
Voilà par quels exploits de 9 à 11 il surent se couronner ;
Enfin voilà la défaite que nous nous sommes donnés."

C'est donc par une belle matinée de samedi que le Sca s'est rendu dans les contrées hostiles du neuf -trois pour affronter une belle et jeune équipe (21 ans de moyenne d'âge au moins) de Joinville sur ce que la déscense et un usage averti du vocabulaire interdit de nommer un terrain de football.

La surprise du terrain passée, nous avons fait connaissance avec l'homme au siflet qui était visiblement pressé et a entendu faire commencer le match à 10 h tapantes alors que nos adversaires n'étaient que 9 sur le terrain (les retardataires s'intégreront au fur et mesure de la partie, ce qui ne sera pas simple à gérer) et que Félix fétait encore au Champomy dans les vestiaires  la victoire d'OBAMA.

Les 25 premières minutes du match furent à notre avantage, pas seulement du fait de l'infériorité (relative en l'espèce) de notre adversaire car lorsque l'on convoque les souvenirs, l'on constate que cette situation est toujours difficile à gérer en général et pour le Sca en particulier.

A notre avantage donc car nous étions en place et récitions les gammes et la valeur de nos forces comtemporaines : développer du jeu, dur sur l'homme, solidaire sur le terrain et sur le banc... Kacedédi d'ailleurs à Bruno dont les encouragements raisonnent encore...

Votre serviteur a gauche, Didier et Bobo en centrale (félix reprendra, après sa mise en pli, son rôle de Cerbère par la suite et bobo montera d'un cran) et le TGV Hassan CF à droite.

En milieu def : Benoît X et Olive (benji fera sa rentrée en fin de match et ne manquera d'harceler l'adversaire sans répit) à gauche sonny (parfait pour le repli défensif) à droite Ahmed et ses 4 poumons (qui sera remplacé par olive dans son rôle de percussion) et devant pipo (remplacé par laudrup) et gronaldo en renards des surfaces.

Aux cages, un ZEITOUN ABSOLUMENT ENORME (sans doute excité par la perspective de se gaver d'oasis et de choco BN pour sa Boum d'après match) pendant tout le match a parfaitement su soulager sa défense et l'équipe. Big-up à toi mon ami.

Le Sca est donc en place, bobo chasse les derniers poils de son crane en prenant Tous les ballons de la tête. Le milieu est solide et l'attaque prolifique...

10ème minute, le Sca ouvre le score mais l'homme au siflet refuse le but pour une position de hors jeu - semble toute - imaginaire,

les sifflets contre le sca s'égrennent (compensation ?), pourtant nos adversaires crient au complot à coup de "ouais gros", "mon frère" et autres "t'as vu" ou "cousin" et récoltent un jaune bien méritée après une énième plainte d'un de leurs joueurs, chassé comme il se doit de notre surface de réparation par votre serviteur et qui nous fera admirer l'un des plus beau plongeon de l'histoire jamais filmé qui ferait passer Yan Thorpe pour un vendeur de piscine et Fabrice Fiorèse pour un joueur de niveau international.

Progressivement, le Sca recule et subit les raids de Joinville car lancés comme des fusées, ces petits jeunes font 24 crochets à la seconde...que nous avons parfaitement su anéantir en mettant le pied sur le ballon et en étant solidaire les uns des autres pour le repli défensif malgré les dernières minutes difficiles avant la mi-temps car on étaint carbo.

Sur une incursion à gauche d'un de leurs mileu, un pied trop haut embrassera la levre de didier qui je le suppose n'a pas du beaucoup emballer ce week-end en raison de la diformité nouvelle de son visage.

La mi-temps est siflée et le score est de o-o. Ce qui semble logique au vu du match mais nous permet d'aspirer à mieux en raison des nombreuses occasions franches que nous n'avons pas su ou pu convertir.

Nous constatons donc que nous avons laissé sur le chemin 4 ou 5 occasions nettes. Un tir au dessus, à côté, sur le gardien (très bon d'ailleurs avec ses dégagements incroyables), etc...

Nous sommes en place mais il nous manque ce petit plus contre cette belle équipe qui n'a pas l'habitude de se faire bouger, surtout derrière car la défense est plus fébrile.

Nous constatons aussi que :

- nous n'avons pas suffisamment écarté le jeu sur les côtés alors qu'il y avait "de la place" comme on dit.

- que la défense aurait pu mieux soutenir l'attaque pour apporter le surnombre,

- et que nous n'avons pas été suffisamment tueurs devant le but et pour paraphraser bobo dans son allégorie non dénuée d'un certaine forme de substilité "un but de raccroc, un bon pointard ou un but même de la couille droite est parfois nécessaire".

C'est donc armés de ces nouvelles intentions que repartons à l'attaque.

Le match est équilibré et comme nos adversaires, nous défendons notre bout de gras.

Laudrup multiplie les incursions à gauche et les centres, gronaldo sur une tête passe tout près d'ouvrir le score...mais le ballon vient mourrir à droite de la transversale.

la qualité technique est présente de part et d'autre du terrain et le match, très excistant et particulièrement agréable à jouer et à regarder.

Une nouvelle fois, nous recommençons à subir les raids adverses mais il est vrai que le match est difficile pour les organismes et tout le monde donne énormément sur le terrain, les jOUORS comme ceux qui les remplacent...

La technique éprouvée de nos adversaires consistant - quand ils ne dribblent pas à tout va -  à envoyer de longs ballons vers leurs attaquants mobiles et rapides (notre milieu étant alors lesté du cuir) pour tester nos défenses et tenter le cas échéant une frappe de 40 m.

C'est alors que survint le fait du match, une longue transversale de 35 m attérit à gauche sur un de leur joueur qui ajuste un centre milimétré parfait dans la surface, le contrôle du joueur est également parfait, ce dernier drible au moins 2 de nos joueurs, et après un énième crochet, ajuste Zeitoun qui touche néanmoins le ballon mais ne peut l'empêcher de poursuivre son destin inexorable dans nos filets.

1-0 : le but est spendide, il n'y rien à dire.

Pour autant, nous n'abdiquons pas et jetons, malgré la fatigue, nos dernières forces dans la bataille.  Tel est le Sca!!!

Le match devient fou, c'est une attaque- défense par moment ...

Nous nous procurons encore 2 ou 3 occasions nettes mais ne les convertissons pas, sans doute avons nous été trop altruiste.

Le passage en 4 3 3 à la lyonnaise pour densifier le milieu dans les dernières minutes ne changera rien à l'affaire.

Sifflet final, défaite 1-0, sans appel.

Mais en vérité je vous le dis, très humblement...comme Job dont la Foi fut soumise à l'épreuve de Satan (rassurez vous je ne vire pas fanatique mais je me suis gavé de Peplum et de chips ce weekend), c'est une défaite en Chantant.

Alors bien sûr, tout ne fut pas parfait et loin de là, mais plutôt que de stigmatiser nos manques et nos faiblesses (sorties de balles et relances parfois mal négociées , attentisme au marquage, altruisme excessif devant le but..), je préfère marteler nos acquis et nos forces qui sont nombreuses.

Alors voila, on a perdu et ça fait chier mais merde c'était un super match et j'ai pris comme toujours beaucoup de plaisir à évoluer à vos côtés et à être votre capitaine.

Je ne doute pas que si nous poursuivons dans le même état d'esprit, la victoire sera au bout du chemin et je pourrais alors restituer son véritable sens au film de JJ ANNAUD puisque ce sera "la Victoire en chantant".

Et comme j'aime bien les citations, je ne sais plus quel ménestrel avait dit à peu près ceci : "La défaite peut se révéler une délicieuse attente quand on sait comment préparer sa revanche"

ET POUR NOUS LA REVANCHE C'EST SAMEDI FACE A GSF LES MECS ALORS CHAUSSEZ VOS CRAMPONS

ps : désolé RV j'ai niqué ta convoc.

CAPTAIN CAVERN