Si contre enfant de la balle le match avait commencé dans les vestiaires, celui-ci commença sur la route. Le premier challenge fut en effet d'arriver au stade. Ceux qui ne connaissaient pas et qui avaient confiés la topo à Mappy ou à TOMTOM furent bon pour un petit tour dans ce charmant département du 95. Aujourd'hui Cormeilles en Parisy, demain Bures sur Yvette et après demain Knock les Outes, le SCA commence à voyager... Une fois traversé cette superbe forêt de Cormeilles le complexe sportif s'ouvre sur des tennis et un superbe terrain de football, le novice s'en voit ravi de profiter de telles installations par un beau samedi ensoleillé mais très vite redescend sur terre lorsque les habitués du lieu leur désignent un stabilisé de derrière les fagots dont le terrain se rapproche plus de Verdun après 5 semaines de pillonage.
Compte tenu de nos expériences passées face à Cormeilles ( 8-1 ) ainsi que les absences conjuguées de Raph, Yoshi et Constance entamant fortement notre animation offensive, l'objectif était de densifier notre milieu de terrain et de jouer les quelques coups offensifs avec Sonny et Julien. Un 4-4-2 était décidé afin de réduire les espaces au maximum. Dans les buts avec les absences de Constance, Juju, Raphaël c'est Micka qui allait se dévouer et enfiler la tunique bleue. Grand merci à lui qui a vraiment rassuré la défense et maintenu le suspense pendant plus d'une heure. Une expérience à renouveller si Micka en est bien évidemment d'accord. Pour le match rien à dire si ce n'est que Cormeilles ne convertira que deux de ses multiples occasions ( un but dans chaque mi-temps). Un adversaire qui sera resté nerveux jusqu'au deuxième but et qui peut nous laisser un peu de regret de ne pas avoir été plus appliqué sur les deux ou trois occasions de contre. Malgré tout un résultat logique qui aura montré une nouvelle fois que malgré notre déficit technique face aux joueurs de Cormeilles nous avons été solidaires afin de rester dans le match jusqu'à la dernière minute et le tout en gardant notre sang froid. Il y a parfois des défaites qui nous font progresser plus vite que des victoires.