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Et un, et deux, et...

Puisqu'un résumé il faut et puisque j'en ai évoqué l'idée, j'en prends la responsabilité. Vous pardonnerai à votre journaliste sportif improvisé son regard subjectif. Jouer puis analyser est un exercice que je maîtrise mal. Ceci étant dit:

4 victoires en 4 matchs. Le bilan comptable à tirer de ce début de saison est encourageant. Capitalisons notre confiance. Mais un leader ne maintient son niveau que dans la mesure où il sait se remettre en question en permanence.

Nous nous présentions en ce samedi matin frais et ensoleillé sur notre cher terrain de l'île de Puteaux avec un effectif plétorique puisque pas moins de 16 joueurs ont été convoqués. Les premières minutes de la rencontre nous permettent de mesurer les qualités techniques de nos adversaires et une organisation singulière au milieu de terrain avec un 6 distributeurs et un 10 sur les tallons des attaquants. Les premières alertes viennent justement du surnombre que ce décalage provoque sur notre défense. Notre muraille plie mais ne rompt pas malgré quelques percées dangereuses de leurs lignes offensives. Nos sorties de balles sont approximatives et le relais des milieux sporadique. Nos attaquants sont sevrés de ballons mais les loups attendent leur heure... Les quelques ballons sortis rapidement nous laissent apercevoir les possibilités qui s'ouvrent sur les côtés de leur défense. C'est d'ailleurs sur un long ballon dans le dos de la défense que la meute se rue à l'attaque. La défense prise à revers ne peut que constater impuissante le travail précis de nos attaquants rapides et habiles qui, débutant sur une course côté gauche, crucifient le gardien après une passe en retrait.

L'arbitre (impécable pendant toute la rencontre) siffle la mi-temps sur le score de 1-0.

Notre coach attitré entre alors en action. Et que dire des décisions qu'il aura prises? Sentant poindre la révolte de nos adversaires, qui auront été vaillant jusqu'au coup de sifflet final, l'homme du banc anticipe le déroulement des opérations avec une acuité certaine. Un assez large remaniement de notre effectif apporte le sang neuf nécessaire pour contenir les assaults de nos adversaires à la reprise. Nous courbons l'échine durant un quart d'heure. Il faudra alors féliciter le talent et le dévouement de nos défenseurs et de nos milieux venus leur prêter main forte. Les attaques sont repousser les unes après les autres et les assaillants commencent à s'épuiser. C'est le moment que choisi notre tacticien pour redonner un bol d'air à nos joueurs de champ en effectuant un triple changement à quelques minutes d'intervalle. Les lignes adverses s'étirent et le travail de sappe que nous leur avons infligé porte ses fruits. Les espaces sont de plus en plus flagrants. Il faudra quelques tentatives entravées par un hors-jeu ou un redoublement mal ajusté pour régler la mir. Puis la meute se jettra à nouveau en avant. A gauche, dans l'axe, à droite, les appels de nos attaquants submergent leur défense. Nos adversaires n'abdiqueront pas mais, jusqu'au coup de sifflet final, ils verront chacune de leurs tentatives repousser par nos défenseurs. Leur acharnement crée un déséquilibre dans leur formation et leur défense est régulièrement prise en défaut par nos contres assassins. Un raide solitaire puis une action collective "à montrer dans les écoles" trouveront, par deux fois, le chemin des filets.

3-0, le score final est sévère pour nos adversaires, double champions en titre, et ne reflète sans doute pas la qualité de l'opposition. Nos adversaires ayant fait preuve d'une détermination virile pendant toute la rencontre n'en auront pas perdu fair-play et bonne humeur, une fois le match terminé.

Le bilan n'est cependant pas parfait: attentisme au marquage, relances sans construction, appels en position de hors-jeu sont autant de d'imperfections à corriger. Qu'on me permette, malgré tout, de féliciter l'ensemble du groupe pour sa prestation: ceux qui auront su profiter de leur forme du jour pour mettre leur sérénité et leur talent au service du groupe, ceux qui auront sué sang et eau tout au long de la rencontre comme ceux qui auront assumé un temps de jeu plus réduit mais tout aussi indispensable, ceux, enfin, qui avaient un mot ou un encouragement à chaque ballon perdu ou à chaque tacle raté.

Comme j'ai pu le cité ailleurs (pour n'essuyer que quolibets et railleries en tout genre... je m'attends donc au pire une nouvelle fois), je rappellerai ces mots de Rudyard Kipling : "La force du loup c'est la meute, la force de la meute c'est le loup".

En vous r'merciant, bonsoir.

Ecrit par Benoit X, le Lundi 20 Octobre 2008, 14:44 dans la rubrique After Match.

Commentaires :

SAO
SAO
20-10-08 à 20:09

Alléluia...

Ouais et même qu'un loup dans la meute c'est une force, alors seize loups (et un chaton sur la touche!) je te dis pas.

A part çà, j'ai bien aimé les deux ailes au talon des attaquants de "la petite équipe soudée" qui n'ont pas survolé la rencontre. Mon poteau m'est témoin...;-)

Mwana "baraka" Sao


 
Rvador
Rvador
20-10-08 à 20:35

Re: Alléluia...

c'est dur pour bruno de se faire traîter de chaton, mais bon il doit avoir l'habitude avec olivier...

bravo pour ce résumé ben, et merci aux adversaires qui ont, par erreur informatique ou par excès de pilules, surnommé notre sonny national "l'arme imparable" sur leur site... si si, relisez leur résumé.

En parlant de chaton, merci à "Sao le maton" d'avoir gardé les cages pour du beurre cette fois-ci.

Les adversaires nous ont habitué à mieux par le passé, sans doute est-ce la marque que notre équipe a pris du volume cette année.

Bravo à tous, de la touche, ça fait grand plaisir à voir.

Mais je viendrai quand même pas samedi pour votre match amical...faut pas déconner quand même.


 
kamini
kamini
22-10-08 à 00:19

Re: Alléluia...

très bon résumé Ben qui nous rappelle que l'euphorie du moment ne doit pas masquer nos carences!!!

comme le disait kipling que je t'emprunte aussi Ben "On ne paie jamais trop cher le privilège d'être son propre maître"

donc Messieurs continuons