Grosse pression ce samedi,

Invaincu depuis 2 matchs, le sca s'est fixé comme objectif la victoire sinon rien.

On comprend pourtant vite que çà ne sera pas du gateau, ni de la quiche, ni de la tarte aux poireaux.  Sur un terrain de subbuteo pour minimes, contre des adversaires sympas mais physiques et un brin vicelards, et sous l'oeil endormi d'un arbitre flegmatique comme un bulldog anglais, il va falloir se battre.

Le sca débute de la meilleure des manières: défense vigilante, milieu agressif bien emmené par un François aux mille ruses prompt à briser toute tentative de contre attaque adverse, jeu rapide et dans les pieds, du grand art.

 Cette bonne entame de match se traduit par des occasions nettes, dont 2 frappes sur les poteaux. La suite de la 1ère mi-temps est moins bonne. Le sca tombe dans les bras de morphée (facheuse habitude) et se met à envoyer de longs ballons en hauteur.  Pourtant, si vous avez bien lu le début de ce résumé, il ne vous aura pas échappé qu'il fallait jouer dans les pieds.  Satisfaction quand même: nous ne sommes jamais mis en danger.

Mi-temps.

Le sca a retrouvé ses esprits et se crée de nouveau pas mal d'occasions, à l'image de cette frappe de Tom qui vient heurter la transervale.

Sur un débordement et un centre venu de la gauche (manière faussement modeste de ne pas me citer), le gardien et le défenseur adverse se gênent, laissant trainer le ballon devant la cage.  Raph aux pieds rapides arrive le premier sur les lieux et, du plat du pied, expédie le ballon dans le but adverse.

Le sca gère bien la fin du match.  C'est alors que nous assistons à un nouvel épisode de la guerre sans merci que se livrent les membres de la famille Marik.  Jon ayant refusé de cirer la chaussure de Raph à la mi-temps, ce dernier décide de le sortir du terrain.  Humilié, Jon réplique et promet de publier des révélations sur les moeurs dissolues de Raph si celui-ci ne le fait pas immédiatement rentrer sur le terrain.  Raph aux pieds rapides cède sous le regard amusé de François aux mille ruses.

Dernière frayeur, l'arbitre qui vient de se réveiller, siffle un coup franc - inexistant - à 16 mètres de nos buts.  Le tir est parfait, mais Constance d'une main ferme dévie la balle qui finit sur la barre. 

Victoire méritée.